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Carnets d'aventure, Frédérique Delrieu

Ma position vis-à-vis de la sophrologie caycedienne :

13 Octobre 2013, 09:49am

Publié par frederiquedelrieu

 

Pour proposer une méthode à minima, il faut croire en ses bienfaits, c’est pourquoi je propose la sophrologie. Néanmoins la croyance au potentiel d’une méthode ne peut dans ce contexte-là être du même ordre que la foi religieuse, la critique est indispensable, c’est pourquoi je propose la sophrologie dans une approche qui prends en compte la réalité humaine et par conséquent aussi les limites de cette pratique. Depuis 1985, j’en ai expérimenté l’évolution tout en restant ouverte à ce que l’on me renvoyait de la sophrologie et d’autres méthodes, je n’ai cessé de passer ce que j’apprenais, à mon entourage puis à mes clients.

Dans un souci de vérité, je ne peux faire l’économie de cette explication basé sur la critique et l’expérience, expérience de la pratique mais aussi de la formation vécue. Un vécu quelque peu en contradiction avec les choses énoncées. 

Les objectifs « de transformation de l’être » annoncés sont extrêmement ambitieux, je n’ai rien contre l’ambition, à condition qu’elle demeure raisonnable. Tant que l'on reste dans les champs qui ne sont pas sous domination des résistances internes et autres problématiques propres à chaque individu, la sophrologie bien enseigné peut-être un outil intéressant, une certitude pour moi.

Une  autre certitude est que la sophrologie caycedienne a aussi ses limites trop souvent ignorées.

Du positif oui mais Beaucoup de limites aussi.

Oui, certains découvrent qu’ils ont un corps qui s’exprime et apprennent à être en relation avec lui, l’expérience de l’état de conscience vécue est on ne peut plus positive, savoir se relaxer et apprendre à vivre ainsi ouvre incontestablement des portes, tandis que les sophronisations sont efficaces.

« Positiver », par exemple apprendre à regarder le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide pour faire simple, c’est très bien, cette simple attitude quotidienne en elle-même apporte beaucoup à qui la pratique. Ainsi, dans un certain champ,  il peut y avoir un temps pour tout, un temps pour nos états d’âmes et un autre pour la « vivance », c’est pourquoi j’utilise la sophrologie, mais ce n’est pas préconisés par la sophrologie. Nous nous construisons et existons réellement aussi dans les ruptures, les deuils, la vulnérabilité... etc.,  nous sommes un ensemble de positif et de négatif.

La sophrologie est souvent présentée comme une technique menant à un état de pleine conscience. Ayant travaillé sur moi avec d’autres méthodes j’affirme que la sophrologie ne peut en aucun cas être une école de la pleine conscience. Parce que la plein conscience implique de connaitre et de pouvoir se distancer en pleine conscience justement de ce que la sophrologie caycédienne ne traite pas : les encombrants que l'on nomme "démons", pensées intrusives, schémas de pensées dysfonctionnels, croyances absolutistes, fausses croyances, colères rentrées, souffrances et conflits non étayées et parfois même ignorées ....

J’ai la certitude comme d’autres, qu’aucune démarche de développement personnel ne peut aboutir réellement sans ce travail d’élagage de nos obstacles. Ce n’est qu’à partir de ce travail que l’individu peut accéder à lui-même et  vivre  l’essentiel : « Etre », c'est-à-dire être puissamment présent à la vie et pouvoir se fier à ses émotions afin de surfer tranquillement vers le meilleur pour soi-même.

En sophrologie, il est dit que l’on accepte le négatif, en réalité on s’en « débarrasse »  en théorie à l’aide de certains exercices. En oubliant que reléguer aux oubliettes sans pouvoir comprendre et/ou nommer un passif à l’origine de notre demande est totalement utopique. On ne peut pas nier, qu’on a beau dire « relaxation », « positif », on a beau dire « méthode d’entrainement vivantielle », on est immergé dans la complexité  humaine jusque dans les moindres perceptions, avec toutes  les tensions et résistances jamais travaillées qui vont avec et s’expriment inévitablement. Peut-on évoluer sans faire un détour sur le sens du négatif, entendu que la méditation pratiquée en sophrologie n’est pas destiné à cela ?  NON.

J’ai rédigé une page concernant « la coupure » nécessaire à une dynamique de changement et les résistances qui s'invitent, la sophrologie n’en dispense pas: Sauts d’obstacles, première partie.

En clair, dans une démarche de réalisation réelle de soi-même, qui nécessite de se connaitre, je ne pense pas pouvoir dire à des clients qu’ils vont se « Se transformer » en ne travaillant que sur le positif grâce à la sophrologie, je me détache donc de cette ambition de la sophrologie caycedienne. Je connais les démarches qui permettent cette ambition, le travail qu’elles imposent, c’est à chacun de l’entreprendre ou pas.

La vivance phronique qui permet les étapes du processus de dévoilement : Découvrir, Conquérir et Transformer : ce que j’ai en réalité observé en formation, tout en ressentant cette vivance, c’est qu’il s’agit surtout de permettre à un individu de s’adapter le mieux possible à sa vie et à gérer, ce qui n’est pas rien mais qui n’est pas non plus une transformation au sens où je l’entends.

En gros, être mieux dans sa vie  lorsque l’on vit un rythme métro, boulot dodo, ce n’est pas acquérir les éléments nécessaires à un changement de vie totalement épanouissante. Hors ces éléments nécessaires s’acquièrent en irradiant les résistances, les héritages…

Une approche scientifique discutable.

L’idée d’une méthode scientifique est fortement véhiculée par les sophrologues. A.Caycedo est incontestablement un professeur de médecine, sa fille le Dr.Natalia Caycedo, médecin psychiatre et son époux le Dr.Koen van Rangelrooij , qui assurent le développement et l’évolution de la Sophrologie Caycédienne sont incontestablement médecins, on ne peut pas pour autant parler d’une procédure scientifique. Par ailleurs, les protocoles de recherches qu’ils utilisent ne sont pas portés à la connaissance des sophrologues. Il n’y a pas d’études publiés, pas d’étude avec groupe contrôle non plus, et parfois des vérifications d’hypothèses d’après ce que disent des élèves en position d’examen qui dans le contexte de la formation ne sont bien évidemment pas anonymes. Enormément de biais donc, mais également une absence d’information qui me dérange.

Remettre les choses en questions n’est ni encouragé, ni souvent possible pour la plupart des élèves.

J’ai suivi une formation de sophrologie caycédienne en même temps qu’une formation en psychologie à l’université, j’étais à l’université très encouragée à la critique (ce qui m’apparait on ne peut plus nécessaire et intelligent) et censurée de cette critique durant la formation de sophrologie, un peu comme si il avait un culte d’A.Caycedo qui pour autant ne publiait rien de ses travaux.

Contrôler ce que l’on fait n’a pas réellement de sens dans un objectif d’épanouissement, néanmoins comprendre ce que l’on fait permet d’une part de s’approprier l’outil pleinement (éviter de faire une fixette sur quelque chose qui n’a pas réellement d’importance), de s’adapter davantage, de ne pas raconter de mensonges aux clients, et d’autre part de savoir que cet outil n’est pas l’unique outil à proposer ce qu’on lui attribue d’exclusif. Passionnée, par la psychologie et différentes méthodes telles que la médiation, la relaxation et la sophrologie,  j’ai fait énormément de recherches pour tenter d’approfondir mes connaissances, j’ai trouvé pas mal d’information sur des expériences menées en Hypnose, méditation et yoga, je n’ai rien trouvé sur la sophrologie.  Par ailleurs cette année-là A.Caycedo a sorti un code déontologique, demandant au sophrologue caycedien de "faire respecter la vie", c'est à dire d'intervenir sur une idée d'avortement, on ne peut plus en opposition avec ce qui est véhiculé par le principe même de la sophrologie et qui a d’ailleurs depuis disparu de la circulation  mais dont on trouve quelques réactions sur un forum link. Je ne peux raisonnablement pas défendre ces points, ce qui m’a mené à prendre de la distance. Au moment où j’écris ses lignes, les pages « recherche et sophrologie » du site web scientifique » et « publication » du site de la fédération internationale de sophrologie caycedienne demeurent vierges.

Formation, la pyramide:

Depuis 1977, la formation en sophrologie concerne tout le monde, sans aucun prérequis de niveau de connaissance ni de niveau de pratique. A l’heure où les recherches sur la neuroplasticité qui concerne évidemment la sophrologie pleuvent, il n’y est enseigné aucune base du fonctionnement psychophysiologique, neurologique ou biologique de l’être humain, des bases ne suffiraient d’ailleurs pas à appréhender un monde aussi vaste que le système nerveux qui relie corps et esprit, il faudrait à minima une licence en psychologie générale (non clinique) pour comprendre quelque chose.

L’Andorre (siège de la fédération internationale) donne des instructions, non argumentées (du genre « ça fonctionne mieux comme ça »), les formateurs les appliquent en se posant plus ou moins des questions, leurs élèves aussi, puis les clients des élèves devenus sophrologues. L’Andorre s’assure que cela se fait à la lettre, la menace de se faire sortir de la fédération internationale plane. En résulte un apprentissage non critique et non modulable d’un vocabulaire qui structure un appareillage méthodique : une série de séances « prêtes à » pratiquer et passer aux clients sans possible adaptation puisque sans compréhension des choses, le principe «d’adaptabilité » ne concernant que le choix d’un exercice, mais pas la modification de sa posture d’exécution. Tandis qu’il serait indispensable qu’il puisse intégrer des différences interindividuelles parfaitement connues de différentes disciplines médicales et psychologique qui sont déniés.

Comme partout ailleurs, une formation permet une connaissance, en ce qui concerne la sophrologie, la connaissance théorique se limite aux principes et lois, ainsi qu’aux exercices appris à la lettre qui ne tolèrent aucune adaptation, étant donné que les enseignements qui permettraient les adaptations, ne sont pas dispensés.

La compétence c’est autre chose, elle implique de comprendre ce que l’ont fait, elle est en relation avec l’ouverture d’esprit, l’intelligence, les heures de pratiques, la curiosité, l’esprit critique, la confrontation avec d’autres disciplines et également ce que la personne sais être d’autres et les relations qu’elle est capable d’établir avec son outil de travail et les êtres humains, mais aussi avec les informations qu’on lui donne sur sa propre méthode.

A lumière de mes études, autres pratiques, et surtout de mon expérience, j’ai  pris le parti de ne  pas appliquer à la lettre des instructions non motivés par des travaux portés à ma connaissance lorsque moi-même et mes clients nous rendons compte que ça va moins bien qu’en faisant autrement. Il n’existe aucune preuve que les séances complexes de sophrologie mènent un individu en état de conscience « Isocay », et je n’ai jamais observé en moi de différence d’état de conscience propre à la pratique de la sophrologie, en clair, c’est idem en méditation (et variable en fonction des techniques et séances).

Par ailleurs j’ai pu observer une dérive de la part d’un formateur non thérapeute  « la sophrologie peut vous dispenser d’une thérapie » (ce que A.Caycedo à toujours nié), et voilà des gens en formation et pas en thérapie qui risquent fort de clamer la même chose.

Les différences interindividuelles ne sont pas prises en compte:

Conscience ISOCAY : c’est dans un état de conscience entre le sommeil et la veille que l’on pratique les techniques sophrologiques. Cet état de conscience est harmonieux, et tend vers la découverte du positif, il est lié à une posture, la posture ISOCAY, qui favorise une attention interne active.

Que l’on cherche un état de conscience « harmonieux » permettant de ressentir une vivance, est une bonne chose, que l’on propose de ne pas amener les gens dans un état de transe en est une autre, mais il n’est pas possible de considérer que tout le monde à tout moment est en état de conscience Isocay de par la posture Isocay, parce qu’il est des différences interindividuelles indéniables.

Il n’est jamais proposé de voir si ça marche autrement (dans un fauteuil par exemple) lorsque quelqu’un ressent que ça va mieux autrement et très mal vu de s’exprimer à ce niveau. Je me suis délestée de cette censure.

L’autre argument exposé vis-à-vis de la chaise est d’apprendre la relaxation dans la posture ou l’on travaille. Y’a plus qu’à aller suggérer  aux  pâtissiers, urgentistes, guide de montagnes…de travailler sur une chaise. Je me suis servie de la sophrologie en trekking et expéditions parce que l’on m’en avait enseigné quelques méthodes avant 2001, ouf ! Et ça marche aussi.

J'ai rédigé 4 pages sur les états de conscience modifiés volontairement qui posent la problématique de la mesure des états de conscience et montrent l'existence de différences interindividuelles:

On peut avoir une idée d’un état de vigilance (la conscience relevant de l’expérience subjective de cet état) à partir d’un EEG, Un rythme cérébral désigne une oscillation électromagnétique dans une bande de fréquences donnée résultant de l'activité électrique cohérente d'un grand nombre de neurones du cerveau telle qu'on peut l'observer en électroencéphalographie (EEG )

Dans le livre Etats de conscience, sophrologie et yoga, de Pierre ETEVENON & Bernard SAUTERRE (2006) .Pierre ETEVENON (grand spécialiste du sujet) écrit au sujet des enregistrements électro encéphalogramme :

Que le  rythme de Berger, attention diffuse, sujet relaxé les yeux fermés correspond à une « Eveil calme » et à des ondes Alpha de 8 à 12 cycles par seconde.

L’éveil interne correspond à un état d’attention focalisée avec des rythmes Alpha 1 de 8 à 10 cycles par seconde et des Alpha 2 entre 10 à 12 CPS.

(Ces deux états sont dans la zone entre l’Eveil actif et l’endormissement, ce que l’on appelle un état de conscience modifiés volontairement.)

Les ondes Alpha : fréquences comprises entre 8.5 et 12 Hz, caractérisent un état de conscience apaisé, et sont principalement émises lorsque le sujet a les yeux fermés. On distingue les alphas 1 des Alphas 2 qui sont liés à une activité mentale d’attention du sujet.

Il existe des sujets qui, les yeux fermés et relaxés, assis dans une chaise longue présentent spontanément une « grande activité alpha » (plus de 40 microvolts d’amplitude moyenne sur les régions postérieures), il existe aussi des sujets qui, enregistrés dans les même conditions ne présentent que de petites activités alpha et même des alphas « minus,», ou le rythme n’apparait pas sur les tracés à l’ouverture et à la fermeture des yeux.

Ce qui m’interpelle vis-à-vis d’un dogme d’une seule posture pour tous, sans proposition d’une autre posture avec laquelle l’individu pourrait faire une comparaison…

Je pense que cette posture Isocay imposée, ainsi que certains exercices à partir du troisième degré sont en eux-mêmes générateurs de tensions inutiles, c’est pourquoi je les adapte, sur le rythme des séances pour ce qui concerne la relaxation dynamique du troisième degré. L’idée « syndicalement correcte » véhiculée alors est souvent d’aller chercher le problème du côté de la résistance à la détente, « se détendre ne va pas de soi », ce qui est vrai, cela demande un apprentissage. Mais s’en tenir là,  équivaut à ignorer qu’une même personne dans une autre posture, un autre rythme ou en utilisant d’autres méthodes y parvient, c’est donc nier d’autres possibles qui pourraient être intégrés sans difficulté.

« La sophrologie considère l’homme comme un être indivisible, original et transcendant » Caycedo 1979. Indivisible mais divisé en système, ce qui convient à certains et pas du tout à d’autres, l’objectif de cette division est de faire ressentir les choses dans chaque partie du corps, très valable pour certains qui ne le font pas automatiquement, insupportable pour ce qui y parviennent naturellement et qui de ce fait sont gênés dans leurs séances.

En sophrologie, et bien que certains exercices soit d’inspiration asiatique, on en a pris le contre-pied, considérant une différence entre l’homme occidental et l’homme oriental, le premier étant davantage dans le cerveau, il convient alors de relaxer le cerveau en premier, de partir du haut vers le bas. J’avais adopté le principe, pour l’abandonner, mon expérience me démontre que ça va mieux en s’attachant en  premier à percevoir la détente dans les parties les plus détendues du corps. Ce qui parait assez logique au final, les premiers signaux de détente partant du corps vers le cerveau, celui-ci se détend progressivement et il sera d’autant plus facile de dissiper les tensions du « premier système ». Ceci impose l’abandon du découpage en système, je propose toujours les deux façons de faire suite aux retours que l’on m’a fait (ll n’est pas évident pour tout le monde de lire son corps dans tous ses recoins sans cette division), les gens ont ainsi un moyen de comparaison et la possibilité de faire au mieux pour eux.

Le principe d’adaptabilité caycedien a donc ses limites, que je ne valide pas. Je ne nie bien évidemment pas les endormissements lorsque la posture n’est pas adaptée à un individu donné à un moment donné, je ne nie pas non plus l’état d’excitation qu’elle peut produire et qui n’est pas l’effet recherché. Je laisse donc le droit à la différence.

 

Relaxation dynamique :

Les exercices de relaxation dynamiques du premier et deuxième niveau me semble conformes aux objectifs bien que manquant d’harmonie et pouvant être étendus à d’autres.

A partir du troisième niveau également appelé degré méditatif s’inspirant du Zen japonais et destiné à vivre l’intégration corps esprit, ça commence à dérailler un peu selon moi.

 

De ce que j’en ai observé durant ma formation et de par leurs enseignements certains exercices génèrent davantage de tensions que de relaxation, les rendre harmonieux relève de compétences de danseurs très expérimentés. A force de se lever et de s’assoir on se croirait à la messe (cette une relation qui c’est imposée à moi, la seule fois, ou, pour un décès je suis allée à l’église, durant la période d’entrainement aux relaxations des troisièmes et quatrièmes niveaux). Bref, l’intégrité corps esprit est à discuter, mais si certains l’ont trouvé de par la sophrologie du troisième degré, tant mieux.

Sur l’appellation degré méditatif, j’ai également quelques remarques à faire :

Le Zen  (ou Zazen ou Shikantaza) est apparu en Inde à la suite de l'enseignement du Bouddha et a été ensuite amené en Chine par le moine Bodhidharma puis s'est développé au Japon. Il existe de nombreuses écoles Zen mais leur enseignement de base est le même : observer le mental, être centré, ordinaire, vigilant et silencieux dans une posture assis par terre en lotus ou demi lotus. En méditation la posture a une importance : c’est la posture,  qui permet d’entrainer l’esprit à vaincre ses résistances, lorsque l’on sent un point d’inconfort, il m’a été enseigné d’en prendre note, mais surtout de prendre note de la résistance de mon esprit à cet inconfort, afin de les dissiper à deux niveaux (au niveau du corps et de l’esprit). Evidemment parvenir à dissiper ne se fait pas sans entrainer l’esprit progressivement,  ni sans le travail d’acceptation de ce qui est aussi d’inconfortable. C’est une des raisons qui fait que la médiation n’est pas de la relaxation, ni de la sophrologie.

On recense par ailleurs plus de 600 études publiées sur la médidation.

En gros mon attitude est de considérer la sophrologie comme un outil d’approche de la conscience d’une unité corps-esprit, de gestion du stress et de coaching, permettant de se percevoir davantage « vivant », et de me positionner comme un entraineur. Entraineur qui n’ignore pas les différences entre les individus et qui de ce fait aménage les séances et postures en conséquence. La sophrologie propose bien, que ce soit à travers les sophronisation et la relaxation dynamique, de remettre le corps à sa place.

Pour ce qui est de la montée en puissance et en profondeur à partir de là, (principe de schéma existentiel comme réalité à vivre : s’agit de vivre dans notre conscience une réalité liée à nos valeurs personnelles et profondes.) : je pense que cet objectif nécessite une connaissance approfondi de soi-même qui tiens compte du complexe positif + négatif et de son nécessaire équilibre, et qui n’est pas atteignable de par le seul fait de pratiquer la sophrologie, qui peut néanmoins aider à passer un cap. Je n’inclue pas la pratique de la méditation stricto sensu dans les séances nommées sophrologie, mais invite les gens à en faire l’expérience, afin qu’ils disposent d’une comparaison possible, je fais pareil en ce qui concerne ma méthode de relaxation dynamique qui est du Tai-Chi-chuan simplifié.   

 

Liste des articles de la catégorie Relaxation-Sophrologie-Méditation.

(cliquer sur les articles pour y accéder) :

Relaxation-Sophrologie-Méditation. Sommaire

Etats de conscience modifiés volontairement, approche scientifique.1/2

Etats de conscience modifiés volontairement, approche scientifique.2/2

Etats de conscience modifiés volontairement. Techniques

Etats de conscience modifiés volontairement. Transe et extase mystique.

Relaxation et sophrologie

Présentation de la Sophrologie Caycedienne

Ma position vis-à-vis de la sophrologie caycedienne :

La pratique de la sophrologie que je propose

Voyage vers soi-même : découverte de la méditation

Quelques mots sur la pratique de la méditation

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A
Je viens de finir ma formation... d'accord avec vous en tous points.<br /> J'aime la sophrologie mais franchement, à la fin, overdose de "positif". Le négatif est aussi important à observer que le positif pour trouver l'équilibre.
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P
Je ne suis pas vraiment d'accord avec vous, il est vrai que si on arrète la formation au 4 premier degré le résultat est soite décevant mais dès la découverte du cycle radical et ensuite le cycle existentiel le travail fait sur soi est réellement payant même il est vrai qu'il y a d'autres moyens pour y arriver, la sophrologie caycédienne n'est absolument pas à dénigrer ni à rabaisser! cordialement votre!!! c'est du bien-être, pas de la magie!
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