Agra et Fatehpur Sikri

Le Fort rouge d’Agra et Fatehpur Sikri sont  signés « Abkar »,  l’empereur adepte du principe du Sulh-I-Kul : la paix pour tous,  qui accéda au pouvoir à l’âge de 13 ans. Le Sulh-I-Kul ne concernait bien évidemment pas les détenteurs des terres à conquérir si l’on regarde jusqu’ou il a réussi à étendre son empire. La construction du fort rouge démarra en 1565, le fort a été agrandi par la suite par la descendance d’Akbar, jusqu’au règne de son petit-fils Shah Jahan. Fatehpur Sikri qu’Akbar voulait parfaite fut construite quelques années plus tard en hommage au mystique soufi Shaikh Salim Chishti qui lui aurait prédit la naissance d’un héritier.

Agra et Fatehpur Sikri sont  distantes de 40 km, le temps de route est difficile à évaluer en temps du fait de l’agglomération d’Agra qui selon les heures peut-être longue à traverser (j’ai eu mis deux heures) Il y a quelques hébergements sur Fatehpur Sikri, venant du Rajasthan et filant sur Agra ou de Delhi et visitant Fatehpur après Agra, étant véhiculé en privatif chaque fois je n’y ai jamais séjourné.

Agra,

1 321 000 Habitant, une ville industrielle et Le Taj Mahal qui attire foule, les marchands l’ont compris, les guides aussi, les commissions dans certains magasins peuvent atteindre 50% de la valeur de l’objet acheté,  il faut aller chercher l’authenticité au-delà d’une épaisse fumée de sollicitations épuisantes,  pour accéder à une autre Agra. Je l’ai ressentie un soir, en me promenant dans un bazar de la vielle ville (au Nord du Taj Mahal) alors qu’une de mes compagnes de voyage venait de chuter de quelques mètres dans une bouche d’égout ouverte (il fallait la faire)… A peine le temps de la sortir de ce puits malodorant que le pharmacien était-là avec une batterie de désinfectant et bandages, le restaurateur le plus proche amenait des glaçons, les habitants me donnait l’adresse de médecins, et nous n’avons pu dédommager personne.

Le problème, c’est qu’en général, nous allons à Agra pour voir le Taj Mahal et le fort rouge (irait-on voir le fort rouge s’il n’y avait pas le Taj ? Je ne sais pas, j’ai toujours aimé sa visite), et que le bain grouillant est obligatoire. Il y a les riches commerçants qui remplissent leur compte en banque en vendant de belles pièces en marbre à des prix exorbitants dont les les réalisateurs de ces oeuvres ne profitent jamais (ne rien acheter en compagnie d’un guide ou d’un chauffeur), et tous les plus pauvres qui essayent de vendre quelques pièces pour survivre. J’aime parcourir les villes et villages Indiens, m’ouvrir à l’ambiance qui y règne, Agra déroge à cette règle, et si le Taj Mahal et le fort rouge (incomparable avec celui de Delhi) m’ont séduite et impressionnée, je ne me plais pas dans cette  ville, trop de bisness autour du Taj.

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Le Taj Mahal depuis le fort rouge dans la brume qui caractérise si souvent Agra. C’est Shah Jahan, petit fils d’Akbar qui déchiré par la mort de sa seconde épouse, lui fît construite le Taj Mahal. Plus tard, emprisonné au fort rouge par Aurangzeb, il terminera ses jours en ayant eu le Taj Mahal comme horizon quotidien. Ci-contre, la montée des éléphants, fort rouge.

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Ci-dessus et ci-contre : fort rouge d'Agra.

On trouve plus de calme et un jardin  en allant visiter le Mausolée  d’Akbar à Sikandar (à 4 kilomètre au Nord-Ouest d’Agra), photos ci-dessous.

Devant le nombre de kilomètres à faire pour voir le Taj et les milles autres possibles en Inde, j’en ai vu beaucoup hésiter. Une fois devant le Taj, je n‘ai vu personne regretter son séjour à Agra.

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Fatehpur Sikri,

Ci-dessus : La  place de la Jama Masjid ou Grande mosquée, en marbre blanc le tombeau du mystique soufi Shaikh Salim Chishti.

Une fois passé la horde de guides, faux guides, vendeurs en tous genres qui assaillit tout visiteur dès sa descente de véhicule, le calme et la beauté s’impose dans l’enceinte de cette magnifique cité devenu musée par manque d’eau, malgré des tentatives d’ingénieux systèmes d’irrigation. Une œuvre architecturale qui n’a été habitée que quelques années entre 1571 et 1585. Les ruines de l’ancienne ville s’étendent au pied de l’immense palais restauré.

La réputé tolérance d’Akbar à l’égard de toutes les religions, s’observe ici par les lieux de cultes et les palais personnels destinées à ses femmes de confessions différentes. Ci-contre : résidence de la femme hindoue de l'empereur et de sa belle mère.

L'ensemble des batiments est en excellent état.Ci-dessous : Le palais de Jodh Bai

Ci-contre : Le Dīvān-i Khās, pavillon des audiences privées aussi appelé « maison des bijoux ». Le Dīvān-i Khās est célèbre pour son pilier central décoré dans le style gujarati, complexe et fleuri qui soutient un socle relié par des passerelles aux 4 coins du pavillon. Akbar l’utilisait pour les affaires d'état, confidentielles, diplomatiques et religieuses, ses conseillers argumentaient depuis les 4 coins de la pièce, Akbar étant sur le socle.

Fathpûr-Sîkrî font montre d'un mélange unique de différentes traditions architecturales. En très simple la structure architecturale  est moghole tandis que l’influence Hindou s’impose dans le travail ornemental d’une finesse extraordinaire. Compter au moins deux heures de balade à travers palais, temples et courts pour la visite.

Ci-contre le Panch Mahal,  palais à cinq étages, ouvert à tous vents que certains appelle le palais des vents (comme à Jaipur). Et comme à Jaipur il était destiné aux femmes qui avait d’ici une vue sur l’ensemble de Fatehpur Sikri, Autrefois les piliers porteurs étaient reliés par des « Jalis », claustras de pierre finement sculptés. Les deux premiers niveaux sont de taille équivalente alors que les suivants vont en diminuant en taille. Au sommet, on trouve un simple pavillon.

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